Je suis végane ou végétalien. Comment puis-je faire progresser la France ?
- Inscrivez-vous sur le site www.etude-nutrinet-sante.fr.
- Assurez-vous de cocher la case « car je suis végétalien » dans le questionnaire anthropométrique.
- Répondez au sondage :
Les mineurs ne peuvent pas s’inscrire, mais ils peuvent motiver les véganes et les végétaliens majeurs.
Je n’avais pas vu la case « car je suis végétalien ».
Selon nos informations, il semble que nombre de véganes et de végétaliens n’ont pas coché la case « car je suis végétalien » dans le questionnaire anthropométrique. Ces participations ne sont pas comptabilisées comme véganes. Voici donc la méthode pour effectuer une petite vérification et, le cas échéant, faire rectifier cette erreur par les équipes Nutrinet :
1. Accédez à votre espace membre (connectez-vous avec votre identifiant et votre mot de passe). Cliquez ensuite dans le menu de gauche sur « Mes questionnaires ». Tout en bas, vous trouverez un lien qui s’intitule « Consulter mes questionnaires archivés ». Cliquez dessus pour accéder à votre « Questionnaire anthropométrique ». La section « Régime » doit publier ceci :
- « Actuellement, suivez-vous un régime alimentaire particulier ? » → « Oui » ;
- « Si oui, précisez ? » → « car je suis végétalien ».
2. Si tout va bien, merci de nous le confirmer par e-mail (info@pnnsvegane.fr). Si ces options n’apparaissent pas, merci de les faire rectifier en utilisant le formulaire de contact Nutrinet. Pour y accéder, commencez par cliquer sur « Retour à la liste » (en haut du questionnaire), puis cliquez sur « Nous contacter » dans le menu de gauche. Dans la liste déroulante du formulaire de contact, sélectionnez le « Questionnaire anthropométrique », puis indiquez l’objet suivant :
« Demande de rectification des données personnelles portant sur mon questionnaire anthropométrique (loi informatique et libertés) ».
Voici un modèle de message à copier-coller :
« Chère équipe Nutrinet,
Mon questionnaire anthropométrique est inexact. C’est pourquoi, conformément à la loi informatique et libertés de 1978, je demande à exercer mon droit de rectification des données personnelles.
Par conviction éthique (pour les animaux), mon alimentation est végane, c’est-à-dire strictement végétale. Je ne consomme aucun produit d’origine animale. Je souhaite que la case « car je suis végétalien » soit cochée afin de permettre à ma participation d’être comptabilisée comme telle. Je souhaite également pouvoir vérifier le changement en ligne dans mon questionnaire archivé.
Je vous remercie par avance de m’indiquer la procédure à suivre pour que mon droit à la rectification des données personnelles soit respecté. Si vous ne savez pas comment faire, merci de m’indiquer un contact qui sera plus à même de me renseigner.
Merci d’avoir changé l’emplacement de la case à cocher, car elle était très difficile à trouver.
Bien respectueusement.
Prénom NOM »
Merci de nous informer de l’évolution de votre dossier en écrivant à l’adresse dédiée (info@pnnsvegane.fr). Cela permettra de sécuriser vos efforts. Merci pour le PNNS 2015.
Pourquoi est-il tellement important de participer à Nutrinet ?
Pour changer le Programme national nutrition santé 2015 et les suivants.
Qu’est-ce que le Programme national nutrition santé (PNNS) ?
Il s’agit des recommandations nutritionnelles officielles pour la France. Elles sont publiées pour préserver la santé des Français. Ces recommandations servent aux professionnels de la santé (médecins nutritionnistes, diététiciens, etc.). Elles sont également utilisées pour formuler l’équilibre des repas dans la restauration collective : hôpitaux, établissements scolaires, maisons de retraite, établissements de privation de liberté, etc.
Parce qu’elles sont décrites comme nocives par le Programme national nutrition santé, les alimentations végétales ne peuvent pas faire l’objet de menus équilibrés dans la restauration collective.
Faute de recommandations appropriées, les populations concernées par l’alimentation végétale ne sont pas protégées équitablement, contrairement à celles du Royaume-Uni, des États-Unis, de la Suède, de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande, de Hong Kong, de Singapour, du Canada, etc.
Il faut changer le PNNS pour l’accès à l’alimentation, pour la protection de la santé et pour réduire les incivilités commises à l’égard des populations concernées.
Pourquoi le PNNS n’est-il pas formulé pour les véganes et les végétaliens ?
Le PNNS n’a pas été formulé pour les populations véganes ou végétaliennes parce que les comités scientifiques institutionnels ne disposaient pas d’études sérieuses sur l’alimentation de ces populations en France. Les données françaises disponibles comptaient dix véganes ou végétaliens dont quatre suivaient la doctrine macrobiotique. Leurs apports nutritionnels ont été considérés, à juste titre, comme très insuffisants sur de nombreux points. Pour ne rien arranger, le faible nombre de participants n’a pas démontré qu’il existait une population nationale suffisamment développée pour justifier des recommandations spécifiques.
Pourquoi ne pas avoir utilisé les données étrangères ?
Les institutions étrangères les plus avancées disposent de plusieurs sources de données sur leurs populations véganes (qui participent aux études). Mais les produits disponibles en France peuvent avoir des qualités nutritionnelles très différentes, ne serait-ce qu’en raison de la différence des ressources agricoles d’un pays à un autre, des lois concernant l’enrichissement des produits de base, etc. Les différences culturelles et environnementales ont aussi des impacts potentiellement significatifs. Les alimentations des populations françaises ne correspondent pas forcément à celles que les études étrangères ont observées.
Les études étrangères sont pertinentes sur des points très spécifiques, mais, faute d’études françaises, les institutions ne peuvent pas justifier la nécessité de recommandations adéquates ni les formuler correctement. Une étude française permettra néanmoins aux pays étrangers d’avancer un peu, notamment en francophonie.
Les véganes et les végétaliens sont-ils responsables du mauvais PNNS ?
Faute d’avoir participé aux études françaises sur la nutrition, les véganes et les végétaliens portent probablement une part de responsabilité dans la situation actuelle. Les associations françaises ne peuvent pas faire valoir les intérêts de populations qui n’existent pas au sens scientifique du terme.
Le PNNS actuel a probablement aggravé le mécanisme de marginalisation en déclarant que le végétalisme était un régime nocif. Nombre de véganes et de végétaliens ont naturellement rejeté la société qui a rejeté leur alimentation. L’amalgame est d’autant plus fort que les alimentations végétales sont majoritairement motivées par une conviction profonde, d’ordre éthique.
Afin d’obtenir un meilleur PNNS, les véganes et les végétaliens doivent reprendre le destin du véganisme et du végétalisme français en main. Notre participation à l’étude Nutrinet permettra de prouver notre existence, au sens scientifique du terme. Chaque végétalien et chaque végane qui participe à Nutrinet apporte sa contribution au prochain PNNS.
Quel est le rapport entre l’étude Nutrinet et le PNNS ?
Pour faire simple, l’étude Nutrinet vend des données à l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail), qui s’en sert pour formuler un avis scientifique indépendant. L’avis scientifique est alors repris et vulgarisé par la cellule de publication du PNNS.
Y a-t-il des conflits d’intérêts ?
Toutes les institutions des pays les plus avancés en matière de nutrition végétale disposent de consultations publiques au cours desquelles la société civile peut exprimer son avis. Les institutions françaises ne sont pas très différentes.
Des procédures déontologiques ont été mises en place à l’ANSES afin de lutter contre les conflits d’intérêts d’ordre économique, politique, etc. Parce que rien n’est jamais parfait en matière d’objectivité, la société civile dispose de plusieurs moyens qui l’autorisent à faire valoir l’intérêt général. C’est la démarche que la Société végane a commencé d’entreprendre, suivie de l’Association végétarienne de France et de l’APSARES.
Avez-vous des garanties ?
Suite à notre première audition, l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) a écouté nos attentes de recommandations destinées aux populations véganes en lieu et place de l’alerte négative lancée à la population française tout entière :
« […] Le comité d’experts spécialisé « Nutrition humaine » a été interrogé en séance de l’opportunité et des modalités d’une évaluation des risques liés aux régimes végétarien et végétalien et des recommandations à adresser aux populations qui en font le choix. Le comité considère que cette évaluation doit être envisagée conjointement à l’établissement de recommandations à adresser à différents groupes de population » (courrier du 10 octobre 2011).
Nous avons organisé le déplacement d’une expertise végane internationale. Nous nous sommes également assurés d’avoir transmis les travaux scientifiques les plus pertinents en matière de nutrition végétale. Enfin, un travail international a été conduit en construisant une collection de recommandations officielles étrangères (www.dietethics.eu). Le comité « Nutrition humaine » de l’ANSES a donc pris connaissance du travail de ses collègues étrangers.
La Vegan Society britannique s’apprête à souffler ses 70 bougies. Aujourd’hui, les recommandations nutritionnelles de leur service national de la Santé sont les meilleures d’Europe. Nous espérons permettre à la France de rattraper son retard. Plus les véganes et les végétaliens français participeront aux études, plus rapide seront nos progrès.
Qui finance Nutrinet ?
Le financement de l’étude « est assuré par le Ministère de la Santé, l’INPES, l’InVS, l’Université Paris 13, l’INSERM, l’INRA, le Cnam et la Fondation pour la Recherche Médicale (FRM) » (FAQ Nutrinet-santé).
Qui coordonne l’étude Nutrinet-santé ?
« L’étude NutriNet-Santé est coordonnée par : l’Unité de Recherche en Épidémiologie Nutritionnelle (UREN) (U 557 Inserm / U 1125 Inra / CNAM / Université Paris 13) UFR SMBH – Université Paris 13 » (FAQ Nutrinet-santé).
Combien de véganes participent à Nutrinet ?
Fin novembre 2013, l’étude Nutrinet a dépassé les 250 000 participants. 289 participants s’étaient alors déclarés végétaliens ou véganes, mais, selon le recoupement des questionnaires alimentaires, seuls 94 d’entre eux ne consommaient réellement aucun produit d’origine animale. Suite aux investigations de la Société végane, une proportion significative des exclusions semble avoir été élucidée.
Les questionnaires alimentaires de l’étude Nutrinet ignorent les préparations véganes qui imitent les plats conventionnels. Par défaut, Nutrinet considérait que les crêpes, les quiches, les burgers, les chorizos, les jambons végétaux, etc. contenaient vraisemblablement des produits d’origine animale. Les véganes qui déclaraient consommer de la choucroute garnie étaient donc exclus de leur groupe alimentaire par recoupement.
Nous avons expliqué que la plupart des mets conventionnels étaient imités par les véganes, qu’il s’agisse de brioche, de foie gras et même de jaunes d’œufs. Les parties prenantes ont pris acte. Les participants véganes et végétaliens vont donc être réintégrés. Nous recommandons tout particulièrement aux véganes et aux végétaliens de commenter leurs questionnaires alimentaires, surtout lorsqu’ils déclarent un nom de plat conventionnel qui contient habituellement des produits d’origine animale.
L’appel aux véganes et aux végétaliens a été repris par de nombreuses associations et groupes informels. Nous les remercions tous, et plus particulièrement Les Vegans de Paris, association qui, selon notre sondage, a été la plus active et la plus efficace depuis le début de cette campagne. L’Association végétarienne de France a également contribué à rassurer les candidats. Merci pour le véganisme. Des groupes Facebook se sont constitués et des bénévoles militants relayent sans relâche. Merci à tous !
Grâce à ces efforts cumulés et à l’obtention de l’annulation des exclusions excessives, l’estimation est très encourageante. Nombreux étaient ceux qui n’avaient pas coché la case « car je suis végétalien » dans le questionnaire anthropométrique (section « Régime »). Les nombreux e-mails types ont eu raison de ce problème, tant sur le plan individuel (rectifications) que sur le long terme, puisque l’équipe Nutrinet a mis le terme végétalien en évidence.
Pourquoi est-il si urgent de s’inscrire ?
Le fond scientifique du PNNS 2015 est déjà en cours de préparation. Les données Nutrinet devaient être extraites fin 2013, mais l’une des associations participantes a réclamé et obtenu un report au 15 janvier 2014 pour donner le temps aux nombreux retardataires de s’inscrire et de remplir leurs questionnaires alimentaires. L’étude Nutrinet fera l’objet de nombreux rapports et citations pour les années à venir. Les participations d’aujourd’hui bénéficieront au PNNS 2015 et aux suivants, ainsi qu’à l’ensemble de la francophonie, par répercussion. L’étude Nutrinet-santé permet aux comités scientifiques de justifier leurs conclusions :
- sur l’existence des populations véganes ;
- sur leur consommation réelle.
Après inscription, l’étude dure cinq ans. Il est extrêmement important qu’un échantillon représentatif (au sens scientifique du terme) d’au moins 1000 véganes soit atteint pour qu’une étude française puisse enfin servir aux associations du secteur et aux scientifiques.
Il faudra bien entendu poursuivre l’étude afin d’obtenir des révisions du PNNS de la meilleure qualité possible.
Est-il éthique de participer à l’étude Nutrinet ?
Les véganes s’opposent à l’expérimentation animale. En participant à l’étude Nutrinet, les véganes ont l’occasion de prouver qu’ils vivent concrètement en accord avec leurs convictions.
Une alimentation végétale déséquilibrée ne nuira-t-elle pas à la cause ?
La Société végane n’a aucune raison scientifique de s’inquiéter des conclusions Nutrinet pour les alimentations végétales. Par ailleurs, les nutrinautes véganes et végétaliens qui s’alimentent mal obligeront les autorités à formuler des recommandations appropriées. La seule chose qui risque de causer du tort aux végétaliens et aux véganes, c’est de ne pas participer à Nutrinet.
En attendant un PNNS de qualité et pour équilibrer leur alimentation, les véganes et les végétaliens peuvent se renseigner en consultant des brochures fiables sur l’alimentation végétale :
- Nutrition végétale ;
- Compilation des meilleures pratiques des recommandations nationales pour les alimentations véganes.
N’oubliez pas de suivre les conseils de la communauté scientifique végane internationale en lisant Ce que tout végane doit savoir sur la vitamine B12. Assurez vos apports en vitamine B12.
Que faire si j’ai perdu mes identifiants ou si mon inscription ne fonctionne pas ?
Réinscrivez-vous immédiatement avec une nouvelle adresse e-mail et vérifiez que l’e-mail de confirmation (avec mot de passe et identifiant) n’est pas tombé dans vos spams.
De combien de temps dispose-t-on pour remplir les trois questionnaires alimentaires ?
À partir du tirage au sort des jours d’enquête, les questionnaires alimentaires doivent être remplis avant épuisement d’un délai de 21 jours. Les questionnaires alimentaires suivants (reçus 6 mois à 1 an plus tard) peuvent bénéficier d’un délai de 6 semaines.
Comment remplir les questionnaires alimentaires ?
Le plus sûr pour les véganes et les végétaliens est de déclarer chaque ingrédient individuellement. Il est vivement conseillé de solliciter les équipes Nutrinet au sujet de l’intégration des produits et des marques véganes dans les listes d’aliments. Des efforts ont été fournis dans ce sens, mais ils sont encore insuffisants. La participation active des véganes et des végétaliens permet de faire valoir des doléances polies.
Une demande a été adressée à Nutrinet pour que les participants puissent consulter la composition des préparations culinaires types. En attendant, nous recommandons tout particulièrement aux véganes et aux végétaliens de commenter leurs questionnaires alimentaires, surtout lorsqu’ils déclarent un nom de plat conventionnel qui contient habituellement des produits d’origine animale.
Est-il nécessaire de donner son numéro de sécurité sociale ?
Non, c’est facultatif.
Est-il nécessaire de donner le nom de son médecin traitant ?
Non, c’est facultatif.